Cela fait quelques temps que j’ai mis le nez dans les archives de la cité de Metz pour y trouver quelques informations sur les enlumineurs locaux, dans le but de comprendre leur cadre de vie. Grâce aux rôles des bans (des rouleaux qui mentionnent les transactions immobilières pour la dernière décennie du XIIIe siècle) l’on peut découvrir la profession et les patronymes de nombreux habitants de la ville. Plusieurs enlumineurs y sont mentionnés, avec leur mode de vie, leur niveau de richesse, leurs relations avec leur voisinage et ces petits détails du quotidien sont peu à peu devenus ceux de l’image que je me fais de « mon » enlumineresse, m’amenant à créer une biographie fictive. Il s’agit d’un amusant jeu d’esprit, qui d’autant plus m’aide à « accessoiriser» ce personnage, à l’ancrer dans un contexte précis et d’évoquer des personnages réels (comme Maistre Gerairs ou Jean Darainnes, enlumineurs avérés dans les sources historiques). De son côté Goscelin s’est prêté également au jeu et voilà notre version de la vie qu’auraient pu avoir des enlumineurs à Metz vers 1300…
Mathilde
Goscelin


Sympa ce nouvel article… ;-D
C’est pas faux.
Au secours, Mathilde ! Des explications ! Je connaissais LNHO (= « Hél-ène-hach-o » = « Hélène a chaud »), mais là, je ne comprends rien…
AHH, c’est mieux ainsi !
jolis costumes…
Marion
Belle histoire qui m’en rappelle une autre. En fait, Mathilde, ton blog est merveilleux, il nous fait voyager dans un espace temps génial. Ce n’est pas souvent que je mets des commentaires, pure
fainéantise de ma part. Au fait, j’ai terminé mes recherches sur les gambisons. Tu te souviens ? Le temps de mettre de l’ordre dans toutes mes notes, et je te l’envoie.
Amitiés, gente dame.
Bravo c’est très sympa et très imaginatif. Sans parler des costumes et des mises en scènes !
Je devrais passer plus souvent sur ce blog 🙂
Bonjour !
Merci pour ces biographies fictives… mais qui semblent si réelles : je me suis régalée à les lire ! A la neuvième ligne du texte d’accueil, j’ai cru repérer un petit lapsus bien
compréhensible pour une enlumineresse : encrer dans le contexte (n’était-ce pas ancrer que vous
vouliez écrire ?)